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Lorsqu’un être pensant dans l’Univers change sa façon de penser, l’univers pense autrement. Un seul d’entre nous suffit à faire pencher la balance.

Quand nous sommes perdus dans l’obscurité, nous n’avons d’autre choix que de revenir à la pureté lumineuse de l’enfance.

Je tends en esprit vers un bonheur sans conditions et le laisse se réaliser de lui-même. Poser des prérequis aurait pour effet d’entraver ma liberté de mouvement et ainsi me mettre en retard de moi-même. Pour accéder au bonheur, privilégier les petits gestes qui s’équilibrent d’eux-mêmes entre eux. Une seule grande action suffit à jeter bas l’édifice ; une multitude de petits gestes sont requis pour le construire.

Notre but premier au cours de nos existences est de dépenser nos avoirs. Il y a tellement d’avoirs dans l’Être qu’il s’agit d’une occupation à temps plein. Chaque avoir dépensé est une lumière qui s’éclaire dans la nuit originelle de l’Être. C’est vous, c’est moi. Deux petites lueurs qui se clignotent à travers l’immensité, provoquant un éclair soudain de conscience qui met le feu aux poudres : une méta explosion qui nous pulvérise en une infinité de fragments. Depuis nous nous cherchons à tâtons dans le noir, jusqu’à reconstituer l’Être dans  son intégrité originelle.

L’univers est un espace relationnel en constante accélération. Il nous faut être infiniment nombreux pour maintenir – par effet gravitationnel de conscience – sa vitesse d’expansion dans des limites favorables au bon développement des relations.

Enlever les relations, il ne reste rien :  l’univers s’effondre sur lui-même.

Chaque fois que l’un de nous prend conscience de son unicité, une lumière s’allume dans l’univers, dont nous sommes tous éclairés.